Poissonnerie Carlone
CHAQUE JOUR UN DÉFI LOGISTIQUE
« Dans nos métiers, c’est le poisson qui commande, analyse Rodolphe Ziegler. C’est une des filières qui gère le plus d’urgence. Prenez un rayon de poissons, à Nice, à Lorient, à Marseille, à Bordeaux, à Strasbourg… Il y a tous les types de produits, ils viennent de partout, du monde entier, de toutes les côtes françaises, et la veille ils n’étaient pas là. »
Chaque matin chez Demarne, les clients commandent des produits qui souvent ne sont même pas encore débarqués ou pas encore transformés. Les commandes sont prises pour le jour même. Et chaque jour est différent, pour les prix comme pour les arrivages. « Pour certains clients, on s’engage en prenant un risque de ne pas pouvoir fournir le produit, d’autres s’adaptent en fonction de ce qu’on peut leur proposer. » Et tous les jours, il y a des camions qui roulent pour livrer, le poisson se vend en flux tendu toute la journée et la nuit aussi… C’est une course à la fraîcheur qui ne s’arrête jamais. Les produits arrivent de partout, de toutes les côtes de France par camions, dans les aéroports, d’Afrique, des Etats-Unis, d’Asie, par camions via les ferrys ou le tunnel à Boulogne en provenance d’Ecosse, d’Irlande, d’Angleterre, également des pays nordiques, Norvège, Danemark par camions… En l’espace de 24h, tout doit être livré au client final, et cela, tous les jours. « C’est un tour de force logistique quotidien», salue le directeur de Demarne.
